Que serait la musique sans ses lignes de basse (bassline) ? Nous avons dressé une liste de quelques-unes de nos lignes de basse préférées à travers l’histoire du Rap et du Hip Hop qui met l’accent ses belles basses fréquences.
20 meilleures lignes de basse Rap de tous les temps
« Rapper’s Delight » – Sugarhill Gang (1979)
La ligne de basse légèrement accélérée de « Good Times » de Chic sera la base la plus funky de Nile Rodgers qui servira à poser les bases du hip hop. Depuis les pistes de danse ne sont plus les mêmes. La meilleure lignes de basse Rap .
“Only You” – 112 feat. The Notorious BIG, Mase (1995)
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« To Live And Die In LA » – 2PAC (1996)
QDIII a samplé la majeur partie de « Do Me, Baby » de Prince et a fusionné un classique soul pour en faire l’une des meilleures chansons de 2pac. La lignes de basse Rap conserve les éléments de slap de la chanson de Prince, mais il est actualisé avec plus de funk, de groove et soul que le morceau au son original. Un mot aux producteurs : utilisez de vrais musiciens !
Ce morceau est un exemple brillant de ce qui se passe lorsque vous associez un bassiste génial à une batterie appropriée. (Sidenote : Nous savons que certaines personnes vont être furieuses que « Me and My Girlfriend » n’ait pas été retenu dans la liste, mais ce morceau l’a légèrement devancé en raison de son swing libre).
« Don’t Sweat The Technique » – Eric B. et Rakim (1992)
Avec Eric B. et Rakim, vous avez le choix entre une pléthore de lignes de basse qui vous donneront le tournis (« Know the Ledge » et « Paid In Full » viennent immédiatement à l’esprit), mais nous avons choisi celle-ci. Eric B. met en boucle un échantillon de basse acoustique qui frappe avec une urgence funky qui ne se relâche pas. Sa lignes de basse rap sur Don’t Sweat The Technique a été tellement acclamée que le célèbre critique Robert Christgau du Village Voice a déclaré : « Quand il frappe juste », c’est « comme la bouche que vous aimez qui fait la tache que vous avez oubliée ». Whoa.
« Deep Cover » – Dr. Dre et Snoop Doggy Dogg (1992)
L’un des labels les plus sinistres de l’histoire du rap est apparu avec l’une des lignes de basse les plus sinistres de l’histoire du rap. La ligne de basse simple et répétitive transmet le sentiment persistant que quelque chose de mauvais va se produire, et le sentiment de pressentiment ne se relâche jamais. Comme le riff de guitare des Rolling Stones « (I Can’t Get No) Satisfaction », cette ligne de basse est un excellent exemple du pouvoir de trois notes jouées de la bonne manière.
« Electric Relaxation » – A Tribe Called Quest
Autre chanson de rap alimentée par des basses acoustiques, « Mystic Brew » de Ronnie Foster est transformé en un classique qui crée l’ambiance de toute fête, qu’elle soit publique ou privée. Cette chanson intime mais groovy est la quintessence de Tribe, fusionnant le jazz et le hip-hop d’une manière qui continue d’influencer les producteurs jusqu’à aujourd’hui.
« Hypnotize » – Notorious B.I.G. (1997)
La simplicité fonctionne lorsque vous avez les bons sons en jeu, comme le prouve ce simple instrumental qui est devenu l’un des plus grands succès (parmi tant d’autres) de Notorious B.I.G. La réinterprétation simplifiée et boostée de « Rise » de Herb Albert fait encore tourner de nombreux systèmes à ce jour.
« White Lines (Don’t Do It) » – Grandmaster & Melle Mel (1983)
Cette chanson a été samplée pour créer un autre classique de basse incroyable listé ci-dessous, mais la ligne de basse agitée des couplets à elle seule place cette chanson dans la liste. Un classique des pistes de danse dans les années 80, il sample une ligne de basse de « Cavern » de Liquid Liquid pour créer une chanson qui, ironiquement, alimenterait une grande consommation de cocaïne, tout en mettant en garde contre les dangers de la cocaïne.
« The Humpty Dance » – Digital Underground (1989)
Carrément méchant et inévitablement groovy. L’un des morceaux les plus utilisés par les DJ pour faire bouger la fête est le hit de Digital Underground, la raison principale étant la ligne de basse qui balaie les octaves, une combinaison puissante de simplicité et de mouvement.
« Halftime » – Nas (1992)
Cette ligne de basse percutante de Large Professor est le morceau qui a lancé la carrière de Nas. Il n’est pas fréquent qu’une ligne de basse prenne une telle place, mais c’est le cas ici avec un effet étonnant, remplissant tout le paysage sonore de l’instrumental. Ce morceau est du hip-hop new-yorkais sur les stéroïdes.
« Let Me Ride » – Dr. Dre (1992)
Oui, Dr. Dre est mentionné à plusieurs reprises dans cette liste et personne ne peut rien y faire. Beaucoup de chansons de The Chronic auraient pu figurer sur cette liste : évidemment « Nuthin’ But A ‘G’ Thang » avec son riff de basse de soutien, ou « Dre Day » avec la ligne de basse floue et provocante qui anime la chanson, mais le dynamisme de cette ligne de basse la place au-dessus des autres.
« Clique » – Kanye West feat. Jay Z et Big Sean (2012)
Ce groove sinistre et sensuel a consolidé Hit-Boy comme l’un des premiers talents de la génération Y des beatsmiths. Un groove dépouillé qui ne consiste qu’en deux notes, Hit-Boy a trouvé un ton de basse capable d’être la colonne vertébrale d’une chanson entière, un son vermoulu, liquide et inimitable qui peut tenir tête à tout le reste.
« Rebirth Of Slick (Cool Like Dat) » – Digable Planets
Reachin’ (A New Refutation Of Time And Space) (1992)
L’esprit du hip-hop repose sur l’inventivité, un art qui fusionne des choses qui ne vont normalement pas ensemble. Aucun autre genre n’exerce une telle liberté dans le mélange des genres et des sons. C’est évident quand on écoute un morceau comme « Rebirth of Slick », qui ralentit et met en boucle la basse acoustique très active de « Stretching » d’Art Blakey et la met au service des Digable Planets et de leur manifeste cool.
Outkast – « Ain’t No Thang » – Southernplayalisticadillacmuzik (1994)
Quatre couplets de bonheur hardcore d’Andre et Big Boi sur l’instrumental menaçant et sans compromis d’Organized Noise. La basse de ce morceau a sans aucun doute été spécialement conçue pour les cadillac subs, un riff fanfaron qui est l’équivalent musical de quelqu’un qui crie « I wish you would ! ».
« Nann Ni**a » – Trick Daddy
Il ne s’agit pas tant d’une ligne de basse que d’un boom de basse. Nous devions l’inclure dans cette liste pour représenter le son des basses de Miami. Une 808 courbée fournit la ponctuation dont cette chanson avait besoin pour devenir l’un des plus grands hits de 1999 et un incontournable des house parties.
« Quiet Storm » – Mobb Deep (1999)
La qualité inquiétante et sinistre de cette ligne de basse fait de ce morceau la quintessence de Mobb Deep, servant de paysage sonore parfait à Prodigy pour cracher son jeu nihiliste de Queensbridge. La ligne de basse actualisée d’une partie du classique « White Lines » de Grand Master Melle, déjà mentionné, donne des frissons.
« It’s Bigger Than Hip Hop » – Dead Prez (2000)
Frénétique, urgent, implacable. Pour un groupe qui s’acharne à faire la révolution, il ne pouvait y avoir de meilleur instrumental. La ligne de basse distordue et bourdonnante vous donne envie de vous lever et de faire quelque chose. Il s’agit d’une simple note continue qui est modifiée par le pitch-bender. Vous aurez du mal à trouver une ligne de basse (ou un rythme, d’ailleurs) plus urgente.
« Tick Tock » feat. Nas et Mobb Deep – Alchemist (2004)
Celui-ci est pour les routards. Alchemist, l’un des producteurs les plus grands et les plus sous-estimés de tous les temps, compose souvent des morceaux avec des basses incroyables, mais nous avons dû choisir celui-ci parce qu’il est plus doux qu’un whisky double-malt.
« Be (Intro) » – Common (2005)
Kanye a exercé son influence sur Tribe Called Quest, mais a fait le truc de la basse acoustique sur un rythme à sa façon, en étoffant l’intro de « Mother Nature » d’Albert Jones pour en faire le puissant morceau d’ouverture. Le groove entraînant alimentera la déclaration de mission de Common sur ce qui sera l’un des disques de retour les plus impressionnants du hip-hop.
« Hell Of A Life » – Kanye West (2010)
De toutes les lignes de basse de cette liste, celle-ci est de loin la plus abrasive. » Hell Of A Life » s’ouvre sur une basse déformée au-delà de toute mesure (probablement canalisée par une pédale fuzz), donnant le coup d’envoi de la chanson de manière surprenante. Ce qui commence comme un riff lent et lâche, se transforme en un groove incroyablement serré une fois que la batterie de Kanye entre en jeu, un exploit incroyable d’instrumentation.
« Fragile » feat. Kendrick Lamar, ¡MAYDAY ! et Kendall Morgan – Tech N9ne (2013)
L’une des lignes de basse les moins voyantes de cette liste, celle-ci reçoit un coup de pouce pour avoir construit un groove indéniablement accrocheur tout en conservant une retenue et une austérité de grande classe. Tech N9ne a fait de cet instrumental dépouillé et spacieux l’une de ses chansons les plus puissantes, et les têtes se sont mises à hocher sur les stations de radio de toute l’Amérique.